Juan Martinez naquit en Andalousie en 1942. Après une formation d’architecte à Barcelone, il gagne la Suisse où il s’installe définitivement. En 1966, il est diplômé de l’Ecole cantonale des Beaux-arts de Lausanne. Dès lors il se consacre totalement à la peinture.
Avec l’œil pénétrant de ses personnages, il vous scrute dès sa première toile. Des signes forts sont exprimés par un tracé puissant sur un fond dense et vibrant. La peinture se déroule sur un premier plan sans profondeur, sans perspective, il n’y a pas de hiérarchie entre forme et figure, ni entre couleur et forme. Une peinture engagée où la représentation de l’individu seul ou relié à ses pairs remet en question son statut dans la société. propre selon des codes
“ Je veux poétiser l’image. Je suis sensible aux images horribles que l’on nous montre, mais je ne pense pas que l’on sensibilise les gens avec cette démarche. Au contraire on les endort. Pour être efficace, j’enlève le côté immédiat de la tragédie, je m’éloigne un tout petit peu pour mieux la donner à comprendre. La simplification de l’image l’éloigne de l’horreur. Elle permet d’y réfléchir.”
« Que ma peinture provoque rêve ou cauchemar, peut importe pourvu que le spectateur bouge ! »
Ses oeuvres se trouvent dans de nombreuses collections publiques et privées.
Musée d’Art et d’Histoire, Genève / Guggenheim Museum, New York / Musée Espagnol d’Art Contemporain, Madrid / Musée d’Anthropologie, Madrid / Musée Cantonal des Beaux-Arts , Lausanne / Kunstmuseum, Winterthur / Museum of Arts, Pittsburg, Pennsylvanie / Parque de la Victoria, Jaén / Musée Régional des Beaux-Arts,Lyon / Musée de Budapest, Hongrie / Université de Jaén / Collection de la Banque Cantonale Vaudoise, Lausanne / Collection Marie et Volker Huber Almancil, Portugal